Podcast à Hauteur d’enfant : la diversification alimentaire

7 Nov 2025 | Pédagogie, Alimentation

Chez MNH Services à l’Enfance, nous accompagnons chaque jour les familles dans les grandes étapes de la vie de leur enfant.
Et parmi elles, la diversification alimentaire occupe une place toute particulière : celle des premières découvertes, des premiers goûts, des premières textures.

Dans ce nouvel épisode de notre podcast « À hauteur d’enfant », Tiffany, référente santé, sécurité et inclusion, partage des conseils concrets et rassurants pour vivre cette étape sereinement — à la maison comme à la crèche.

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Q : Nous retrouvons aujourd’hui Tiffany, référente santé, sécurité et inclusion chez MNH Services à l’Enfance, qui va tout vous dire sur une étape clé du développement de votre bébé : la diversification alimentaire.

Tiffany : Bonjour à toutes et à tous ! Je suis ravie d’être avec vous aujourd’hui pour parler de ce moment si particulier : les premières cuillères, les premières textures, les premiers petits morceaux. C’est une étape pleine de découvertes et parfois de doutes. Mon objectif : vous donner des conseils concrets et rassurants pour accompagner votre enfant dans cette aventure du goût.

Q : Tiffany, qu’est-ce que la diversification alimentaire et quand faut-il commencer ?

Tiffany : La diversification alimentaire, c’est l’entrée dans le monde des saveurs ! Après plusieurs mois de lait exclusif, on ouvre la porte à d’autres aliments : légumes, fruits, céréales, protéines… On recommande de commencer entre 4 et 6 mois : pas avant 4 mois, car l’organisme n’est pas prêt ; et pas trop tard, car bébé a besoin de nouvelles sources de nutriments, notamment le fer. Au-delà de l’âge, on observe surtout les signaux : il tient bien sa tête, il regarde vos assiettes, il essaie d’attraper la nourriture… Certains bébés mâchouillent déjà leurs jouets ou ouvrent la bouche lorsqu’on approche une cuillère, ce sont de bons indicateurs.

D’ailleurs, dans le carnet de santé de votre enfant, vous trouverez un tableau de diversification. C’est une base intéressante, mais il est important de le lire et de l’interpréter avec votre médecin lors des visites de suivi. On entend beaucoup de choses différentes autour de nous — famille, amis, internet — et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Le médecin est là pour clarifier, répondre à vos questions et adapter les conseils généraux aux besoins de votre enfant.

Chaque enfant a son rythme : pas de compétition, pas de pression, chacun son tempo.

Q : Merci pour ces précisions. Par quoi commencer concrètement ?

Tiffany : Je conseille de débuter par les légumes cuits et mixés très lisses, une ou deux cuillères pour découvrir : carotte, courgette, potiron… Ensuite, on introduit les fruits, eux aussi cuits et mixés. Présenter un seul aliment à la fois aide bébé à reconnaître les goûts et à repérer d’éventuelles réactions. Puis, petit à petit, on ajoute les protéines (viande, poisson, œuf) en petites quantités adaptées à l’âge et l’eau devient la boisson principale, en complément du lait. (viande 10g ->9 mois, 20g ->2 ans puis 30g)

Et surtout, n’oubliez pas d’ajouter un peu de matière grasse de qualité : une cuillère d’huile de colza ou de noix, riches en oméga 3, par exemple, qui sont essentiels au développement du cerveau.

Et puis, un point essentiel : l’installation de bébé au moment du repas. Tant qu’il ne s’assoit pas seul, le repas se prend dans les bras de l’adulte, dans une position stable et sécurisée. C’est rassurant pour lui, et cela permet d’éviter les fausses routes. Quand il commence à tenir assis seul, on peut proposer une petite chaise avec tablette : il peut alors toucher, explorer, essayer la cuillère, et participer davantage.

Q : Super, on a déjà une bonne feuille de route ! Et concernant les textures et les allergènes, comment les introduire ?

Tiffany : On commence par des purées très lisses, puis on épaissit, on passe au mouliné, puis aux petits morceaux. Plus tôt bébé expérimente différentes textures, plus facilement il les accepte ; c’est aussi un bon moyen de prévenir certains blocages alimentaires plus tard.

Et il ne faut pas hésiter à laisser l’enfant toucher, écraser, parfois jouer avec les aliments. Oui, ça peut être salissant, mais c’est un apprentissage sensoriel essentiel : en explorant avec ses mains, il se familiarise avec les textures et accepte mieux de les mettre en bouche.

Pour les allergènes (œuf, arachide, gluten, etc.), les recommandations ont évolué : une introduction précoce en petites quantités et sous forme adaptée peut réduire le risque d’allergie. En cas d’antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour adapter le rythme.

Q : Et si l’enfant refuse un aliment ?

Tiffany : C’est fréquent et normal. Refuser, recracher, faire la grimace, c’est sa façon de dire « je découvre » ou « pas aujourd’hui ». Le secret, c’est la patience : on repropose sans forcer, parfois dans un autre contexte. Il faut parfois 7 à 10 essais avant qu’un aliment soit accepté. Manger doit rester un plaisir, pas une bataille.

Cependant, si les refus sont très marqués et persistent — par exemple, lorsque l’enfant rejette systématiquement les morceaux ou présente un réflexe nauséeux exagéré — cela peut être lié à des troubles de l’oralité alimentaire. Dans ces situations, il est important de ne pas rester seuls : les orthophonistes sont des professionnels formés pour accompagner les familles et aider l’enfant à progresser en douceur, grâce à des jeux, des exercices adaptés et des conseils pratiques.

Q : Patience et persévérance et s’il n’y pas dévolution on en parle aux professionnels de santé, on retient !

Tiffany : Et puis, vers 2 ou 3 ans, arrive parfois une période qu’on appelle la néophobie alimentaire : l’enfant refuse certains aliments, surtout les légumes, même s’il les appréciait auparavant. Pas de panique, c’est normal ! Ce qui aide beaucoup, c’est de l’impliquer : l’emmener choisir un fruit ou un légume au marché, le laisser laver les légumes ou mélanger une préparation. Quand il a participé, il est souvent plus curieux de goûter. Et quand on cuisine pour les enfants, on peut aussi remplacer le sucre par des alternatives naturelles. Par exemple, utiliser de la compote de pomme, de la courgette ou même de la betterave dans un gâteau : ça apporte du moelleux, un petit goût différent, et ça sucre naturellement tout en éveillant la curiosité des petits.

Q : Quels sont les aliments interdits ou déconseillés avant un an ?

Tiffany : Il y a quelques règles de sécurité importantes : pas de miel avant 1 an (risque de botulisme), pas de lait de vache en boisson principale, pas de viande ou de poisson crus ou peu cuits, ni de charcuterie, parce que ces aliments présentent des risques sanitaires comme la listériose ou la salmonellose, qui peuvent être graves chez le tout-petit. . Le soja est également déconseillé avant 3 ans, car il contient des phytoestrogènes qui ne sont pas adaptés aux jeunes enfants On évite aussi les morceaux durs et ronds (cacahuètes entières, noisettes, raisins…) à cause du risque d’étouffement, et on limite le sel, le sucre et les produits ultra-transformés. Dit comme ça, ça peut sembler beaucoup d’interdits, mais en réalité, il reste une multitude d’aliments variés et délicieux à proposer !

Q : Certains parents choisissent la DME, la diversification menée par l’enfant. Qu’en penses-tu ?

Tiffany : La DME peut être une très belle expérience. Elle consiste à proposer des morceaux fondants que l’enfant prend lui-même, à son rythme. C’est valorisant pour lui, mais il faut respecter des conditions : bébé doit être prêt (assis, attraper/porter à la bouche), les aliments doivent être adaptés et l’adulte reste toujours en surveillance. On peut aussi combiner purées et morceaux : pas de méthode unique, l’important est que cela vous convienne, à vous et à votre enfant. (reflexe nauséeux).

Q : Intéressant, donc pas une méthode unique mais des possibilités adaptées.

Q :  Et le lait, comment ça s’articule avec tout ça ?
Tiffany : C’est essentiel de le rappeler : jusqu’à 1 an, le lait reste l’aliment principal (500ml/jour). La diversification vient en complément, pas en remplacement trop rapide. Bébé a encore besoin de son lait maternel ou infantile, pour couvrir la majorité de ses besoins nutritionnels.

Q :   Comment organiser les repas et quelles quantités donner ?
Tiffany : On commence doucement : une ou deux cuillères, pas plus. L’idée, c’est la découverte. Ensuite, on augmente progressivement. Au départ, on introduit un repas par jour, souvent le midi, puis on ajoute le gouter, puis le soir. Les quantités ne sont pas figées : chaque enfant mange selon sa faim, et c’est normal qu’il ne finisse pas toujours.

Q :  Faut-il privilégier certains aliments ?
Tiffany : L’important, c’est la variété. Proposez toutes sortes de légumes, même ceux que vous aimez moins : haricots verts, épinards, brocolis. Plus bébé goûte tôt une grande diversité, plus il aura de chances d’aimer plus tard. Et n’oubliez pas : un aliment proposé plusieurs fois finit souvent par être accepté.

Les enfants apprennent énormément par imitation : partager le repas, voir ses parents ou d’autres enfants manger, c’est un moteur puissant pour donner envie de goûter.

Le repas, c’est aussi un moment social et affectif. Quand vous installez votre enfant à table, même s’il ne mange que quelques cuillères, il participe à la vie de famille. Il observe, il copie vos gestes, il découvre que manger ensemble est un moment de plaisir et de lien. Cela l’aide à construire une relation positive avec l’alimentation, à son rythme.

Et un mot important : les petits pots du commerce. Ils sont sûrs, pratiques et répondent à des normes très strictes. On peut tout à fait alterner entre du fait-maison et des petits pots, selon le temps et l’énergie des parents. L’essentiel n’est pas de faire « tout maison », mais de proposer des repas variés et agréables. Donc vraiment : pas de culpabilité — l’important, c’est que votre enfant découvre avec plaisir.

Q :   Et pour les boissons ?
Tiffany : L’eau devient la boisson principale, servie dans un petit verre ou une gourde adaptée. On évite de donner les jus de fruits ou les boissons sucrées, qui ne sont pas adaptés et favorisent le risque de caries et de mauvaises habitudes alimentaires.

Q : Et en crèche, comment cela se passe-t-il ?

Tiffany : En crèche, les repas sont préparés en tenant compte de l’âge et des besoins de chaque enfant. Les équipes suivent les recommandations nutritionnelles et respectent le rythme de chacun. Surtout, elles échangent avec vous pour assurer la continuité maison-crèche : c’est cette cohérence qui rassure l’enfant.

Et bien sûr, lorsqu’un enfant présente une allergie alimentaire ou une pathologie particulière, un PAI, Projet d’Accueil Individualisé, est mis en place en lien avec le médecin, la famille et l’équipe de la crèche. Cela permet d’adapter les repas, de préciser les conduites à tenir en cas de réaction et d’assurer la sécurité de l’enfant au quotidien.

Q : On comprend mieux comment maison et crèche avancent main dans la main..

Q : Nous retrouvons aujourd’hui Tiffany, référente santé, sécurité et inclusion chez MNH Services à l’Enfance, qui va tout vous dire sur une étape clé du développement de votre bébé : la diversification alimentaire.

Tiffany : Bonjour à toutes et à tous ! Je suis ravie d’être avec vous aujourd’hui pour parler de ce moment si particulier : les premières cuillères, les premières textures, les premiers petits morceaux. C’est une étape pleine de découvertes et parfois de doutes. Mon objectif : vous donner des conseils concrets et rassurants pour accompagner votre enfant dans cette aventure du goût.

Q : Tiffany, qu’est-ce que la diversification alimentaire et quand faut-il commencer ?

Tiffany : La diversification alimentaire, c’est l’entrée dans le monde des saveurs ! Après plusieurs mois de lait exclusif, on ouvre la porte à d’autres aliments : légumes, fruits, céréales, protéines… On recommande de commencer entre 4 et 6 mois : pas avant 4 mois, car l’organisme n’est pas prêt ; et pas trop tard, car bébé a besoin de nouvelles sources de nutriments, notamment le fer. Au-delà de l’âge, on observe surtout les signaux : il tient bien sa tête, il regarde vos assiettes, il essaie d’attraper la nourriture… Certains bébés mâchouillent déjà leurs jouets ou ouvrent la bouche lorsqu’on approche une cuillère, ce sont de bons indicateurs.

D’ailleurs, dans le carnet de santé de votre enfant, vous trouverez un tableau de diversification. C’est une base intéressante, mais il est important de le lire et de l’interpréter avec votre médecin lors des visites de suivi. On entend beaucoup de choses différentes autour de nous — famille, amis, internet — et ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Le médecin est là pour clarifier, répondre à vos questions et adapter les conseils généraux aux besoins de votre enfant.

Chaque enfant a son rythme : pas de compétition, pas de pression, chacun son tempo.

Q : Merci pour ces précisions. Par quoi commencer concrètement ?

Tiffany : Je conseille de débuter par les légumes cuits et mixés très lisses, une ou deux cuillères pour découvrir : carotte, courgette, potiron… Ensuite, on introduit les fruits, eux aussi cuits et mixés. Présenter un seul aliment à la fois aide bébé à reconnaître les goûts et à repérer d’éventuelles réactions. Puis, petit à petit, on ajoute les protéines (viande, poisson, œuf) en petites quantités adaptées à l’âge et l’eau devient la boisson principale, en complément du lait. (viande 10g ->9 mois, 20g ->2 ans puis 30g)

Et surtout, n’oubliez pas d’ajouter un peu de matière grasse de qualité : une cuillère d’huile de colza ou de noix, riches en oméga 3, par exemple, qui sont essentiels au développement du cerveau.

Et puis, un point essentiel : l’installation de bébé au moment du repas. Tant qu’il ne s’assoit pas seul, le repas se prend dans les bras de l’adulte, dans une position stable et sécurisée. C’est rassurant pour lui, et cela permet d’éviter les fausses routes. Quand il commence à tenir assis seul, on peut proposer une petite chaise avec tablette : il peut alors toucher, explorer, essayer la cuillère, et participer davantage.

Q : Super, on a déjà une bonne feuille de route ! Et concernant les textures et les allergènes, comment les introduire ?

Tiffany : On commence par des purées très lisses, puis on épaissit, on passe au mouliné, puis aux petits morceaux. Plus tôt bébé expérimente différentes textures, plus facilement il les accepte ; c’est aussi un bon moyen de prévenir certains blocages alimentaires plus tard.

Et il ne faut pas hésiter à laisser l’enfant toucher, écraser, parfois jouer avec les aliments. Oui, ça peut être salissant, mais c’est un apprentissage sensoriel essentiel : en explorant avec ses mains, il se familiarise avec les textures et accepte mieux de les mettre en bouche.

Pour les allergènes (œuf, arachide, gluten, etc.), les recommandations ont évolué : une introduction précoce en petites quantités et sous forme adaptée peut réduire le risque d’allergie. En cas d’antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin pour adapter le rythme.

Q : Et si l’enfant refuse un aliment ?

Tiffany : C’est fréquent et normal. Refuser, recracher, faire la grimace, c’est sa façon de dire « je découvre » ou « pas aujourd’hui ». Le secret, c’est la patience : on repropose sans forcer, parfois dans un autre contexte. Il faut parfois 7 à 10 essais avant qu’un aliment soit accepté. Manger doit rester un plaisir, pas une bataille.

Cependant, si les refus sont très marqués et persistent — par exemple, lorsque l’enfant rejette systématiquement les morceaux ou présente un réflexe nauséeux exagéré — cela peut être lié à des troubles de l’oralité alimentaire. Dans ces situations, il est important de ne pas rester seuls : les orthophonistes sont des professionnels formés pour accompagner les familles et aider l’enfant à progresser en douceur, grâce à des jeux, des exercices adaptés et des conseils pratiques.

Q : Patience et persévérance et s’il n’y pas dévolution on en parle aux professionnels de santé, on retient !

Tiffany : Et puis, vers 2 ou 3 ans, arrive parfois une période qu’on appelle la néophobie alimentaire : l’enfant refuse certains aliments, surtout les légumes, même s’il les appréciait auparavant. Pas de panique, c’est normal ! Ce qui aide beaucoup, c’est de l’impliquer : l’emmener choisir un fruit ou un légume au marché, le laisser laver les légumes ou mélanger une préparation. Quand il a participé, il est souvent plus curieux de goûter. Et quand on cuisine pour les enfants, on peut aussi remplacer le sucre par des alternatives naturelles. Par exemple, utiliser de la compote de pomme, de la courgette ou même de la betterave dans un gâteau : ça apporte du moelleux, un petit goût différent, et ça sucre naturellement tout en éveillant la curiosité des petits.

Q : Quels sont les aliments interdits ou déconseillés avant un an ?

Tiffany : Il y a quelques règles de sécurité importantes : pas de miel avant 1 an (risque de botulisme), pas de lait de vache en boisson principale, pas de viande ou de poisson crus ou peu cuits, ni de charcuterie, parce que ces aliments présentent des risques sanitaires comme la listériose ou la salmonellose, qui peuvent être graves chez le tout-petit. . Le soja est également déconseillé avant 3 ans, car il contient des phytoestrogènes qui ne sont pas adaptés aux jeunes enfants On évite aussi les morceaux durs et ronds (cacahuètes entières, noisettes, raisins…) à cause du risque d’étouffement, et on limite le sel, le sucre et les produits ultra-transformés. Dit comme ça, ça peut sembler beaucoup d’interdits, mais en réalité, il reste une multitude d’aliments variés et délicieux à proposer !

Q : Certains parents choisissent la DME, la diversification menée par l’enfant. Qu’en penses-tu ?

Tiffany : La DME peut être une très belle expérience. Elle consiste à proposer des morceaux fondants que l’enfant prend lui-même, à son rythme. C’est valorisant pour lui, mais il faut respecter des conditions : bébé doit être prêt (assis, attraper/porter à la bouche), les aliments doivent être adaptés et l’adulte reste toujours en surveillance. On peut aussi combiner purées et morceaux : pas de méthode unique, l’important est que cela vous convienne, à vous et à votre enfant. (reflexe nauséeux).

Q : Intéressant, donc pas une méthode unique mais des possibilités adaptées.

Q :  Et le lait, comment ça s’articule avec tout ça ?
Tiffany : C’est essentiel de le rappeler : jusqu’à 1 an, le lait reste l’aliment principal (500ml/jour). La diversification vient en complément, pas en remplacement trop rapide. Bébé a encore besoin de son lait maternel ou infantile, pour couvrir la majorité de ses besoins nutritionnels.

Q :   Comment organiser les repas et quelles quantités donner ?
Tiffany : On commence doucement : une ou deux cuillères, pas plus. L’idée, c’est la découverte. Ensuite, on augmente progressivement. Au départ, on introduit un repas par jour, souvent le midi, puis on ajoute le gouter, puis le soir. Les quantités ne sont pas figées : chaque enfant mange selon sa faim, et c’est normal qu’il ne finisse pas toujours.

Q :  Faut-il privilégier certains aliments ?
Tiffany : L’important, c’est la variété. Proposez toutes sortes de légumes, même ceux que vous aimez moins : haricots verts, épinards, brocolis. Plus bébé goûte tôt une grande diversité, plus il aura de chances d’aimer plus tard. Et n’oubliez pas : un aliment proposé plusieurs fois finit souvent par être accepté.

Les enfants apprennent énormément par imitation : partager le repas, voir ses parents ou d’autres enfants manger, c’est un moteur puissant pour donner envie de goûter.

Le repas, c’est aussi un moment social et affectif. Quand vous installez votre enfant à table, même s’il ne mange que quelques cuillères, il participe à la vie de famille. Il observe, il copie vos gestes, il découvre que manger ensemble est un moment de plaisir et de lien. Cela l’aide à construire une relation positive avec l’alimentation, à son rythme.

Et un mot important : les petits pots du commerce. Ils sont sûrs, pratiques et répondent à des normes très strictes. On peut tout à fait alterner entre du fait-maison et des petits pots, selon le temps et l’énergie des parents. L’essentiel n’est pas de faire « tout maison », mais de proposer des repas variés et agréables. Donc vraiment : pas de culpabilité — l’important, c’est que votre enfant découvre avec plaisir.

Q :   Et pour les boissons ?
Tiffany : L’eau devient la boisson principale, servie dans un petit verre ou une gourde adaptée. On évite de donner les jus de fruits ou les boissons sucrées, qui ne sont pas adaptés et favorisent le risque de caries et de mauvaises habitudes alimentaires.

Q : Et en crèche, comment cela se passe-t-il ?

Tiffany : En crèche, les repas sont préparés en tenant compte de l’âge et des besoins de chaque enfant. Les équipes suivent les recommandations nutritionnelles et respectent le rythme de chacun. Surtout, elles échangent avec vous pour assurer la continuité maison-crèche : c’est cette cohérence qui rassure l’enfant.

Et bien sûr, lorsqu’un enfant présente une allergie alimentaire ou une pathologie particulière, un PAI, Projet d’Accueil Individualisé, est mis en place en lien avec le médecin, la famille et l’équipe de la crèche. Cela permet d’adapter les repas, de préciser les conduites à tenir en cas de réaction et d’assurer la sécurité de l’enfant au quotidien.

Q : On comprend mieux comment maison et crèche avancent main dans la main..

Conclusion (1 min)

Q : La diversification est une étape passionnante et parfois déstabilisante, et ces explications vont aider beaucoup de familles. Un petit mot pour la fin.

Tiffany : Chaque enfant est unique : la diversification doit rester un moment de plaisir, de découverte et de partage. Faites confiance à votre bébé, faites-vous confiance aussi, et sollicitez l’équipe de crèche ou votre médecin en cas de doute.

Q : Merci d’avoir écouté cet épisode d’« A hauteur d’enfant ».

La diversification est un grand changement. On la débute entre 4 et 6 mois, on commence doucement avec les légumes puis les fruits, on varie les textures et on introduit les allergènes sans crainte. Pas de panique si bébé refuse, on retente plus tard, et on garde en tête quelques interdits avant 1 an, comme le miel ou les morceaux à risque. L’important, c’est que ça reste un moment de plaisir et de découverte, à la maison comme à la crèche.

On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D’ici là, prenez soin de vous… et de vos tout-petits.

 

Marie : Si cet épisode de notre podcast « à hauteur d’enfant » vous a plu, n’hésitez pas à nous laisser des commentaires, à liker et à partager. Nous nous retrouvons le mois prochain pour un nouvel épisode dans lequel nous parlerons des interactions entre enfants. A très vite !

 

Q : La diversification est une étape passionnante et parfois déstabilisante, et ces explications vont aider beaucoup de familles. Un petit mot pour la fin.

Tiffany : Chaque enfant est unique : la diversification doit rester un moment de plaisir, de découverte et de partage. Faites confiance à votre bébé, faites-vous confiance aussi, et sollicitez l’équipe de crèche ou votre médecin en cas de doute.

Q : Merci d’avoir écouté cet épisode d’« A hauteur d’enfant ».

La diversification est un grand changement. On la débute entre 4 et 6 mois, on commence doucement avec les légumes puis les fruits, on varie les textures et on introduit les allergènes sans crainte. Pas de panique si bébé refuse, on retente plus tard, et on garde en tête quelques interdits avant 1 an, comme le miel ou les morceaux à risque. L’important, c’est que ça reste un moment de plaisir et de découverte, à la maison comme à la crèche.

On se retrouve très bientôt pour un nouvel épisode. D’ici là, prenez soin de vous… et de vos tout-petits

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La Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) est une organisation professionnelle qui regroupe des acteurs du secteur de la petite enfance en France. Fondée pour promouvoir la qualité des services d’accueil des jeunes enfants. Elle œuvre également pour la sensibilisation des pouvoirs publics sur les enjeux de la petite enfance, tout en proposant des outils et des ressources pour améliorer la gestion et le fonctionnement des crèches. Par son engagement, la FFEC contribue à garantir un environnement de qualité pour les enfants et un cadre professionnel pour les éducateurs. MNH SAE fait parti de cette Fédération depuis 2022.